Comme au temps de Séraphin - faire fructifier son argent
Vous souvenez-vous au temps de Séraphin Boudrier ce que les gens devaient faire lorsqu’ils avaient de l’argent à placer suite à une vente de propriété ou quand il recevait un héritage? Comme il n’existait pas d’institutions financières, ils consultaient le notaire lequel servait d’intermédiaire pour prêter votre argent garanti la plupart du temps par hypothèque immobilière. À l’époque on se débrouillait comme on pouvait mais sans le savoir on souscrivait à un type de placement qui procurait un bon rendement tout en assurant des liquidités pour celui ou celle qui plaçait son argent de cette façon. La sagesse est souvent dans les vieilles chaussures.

Actuellement, le marché financier ne fournit pas trop de bonnes occasions d’obtenir un bon rendement sur notre argent investi. Les meilleurs taux disponibles actuellement varient de 1 à 3% pour un certificat de dépôt. Après le paiement des impôts et le taux d’inflation qui grimpe toujours, ce n’est pas avec un tel rendement qu’il sera possible d’accumuler des économies pour réaliser des projets, rembourser ses dettes ou encore retirer un bon revenu lors de sa retraite. Au contraire, les pièges de l’appauvrissement sont
plus présents que jamais.

Par ailleurs, si le marché boursier peut procurer un rendement satisfaisant à long terme, il faut bien avouer que les nombreuses fluctuations de la valeur des placements, soit à la hausse soit à la baisse, les frais de gestion élevés et les pénalités en cas de retrait prématuré, ne conviennent pas nécessairement au tempérament de la majorité des investisseurs.

Pour une personne disposant de bonnes liquidités, il faudrait peut-être songer à investir une partie de son portefeuille dans le prêt hypothécaire lequel peut procurer un excellent rendement tout en étant solidement garantie par un ou des immeubles. Il faut agir en banquier comme nos ancêtres ont su bien le faire. Actuellement, sur le marché secondaire, il est possible d’obtenir des rendements variant de 7 à 16%. En effet, plusieurs personnes à la recherche de financement sont actuellement refusées par les institutions financières puisqu’elles ne rencontrent pas les critères de qualification mais par contre disposent de beaucoup d’équité ou de marge de manœuvre dans leur propriété et pour toutes sortes de raison, ont besoin de liquidités à court ou moyen terme..

Par exemple, vous consentez, seul ou en groupe un prêt de 100 000$ pour 25 ans au taux moyen de 9% et qui vous est remboursé après une période de 5 ans. Comme nos calculs le démontre, vous recevrez une rente mensuelle de 827,98 $ ou près de 10 000$ par année. Ce prêt vous procurera des intérêts de 47 000,00 $ plus ou moins en tenant compte que vous réinvestissiez vos paiements mensuels au taux de 4%.

Le même montant de 100 000$ placé dans un certificat de dépôt vous rapportera environ 21 665$ en revenus d’intérêts soit près de 26 000$ de moins que si vous aviez consenti un prêt hypothécaire

Et si, par malheur, le débiteur cesse d’effectuer ses paiements déterminés au contrat hypothécaire, le prêteur peut, à son choix, exercer les recours prévus par la loi dont notamment reprendre les immeubles affectés en garantie de son prêt. À cet égard, le prêteur peut obtenir un bon rendement si la valeur des sommes prêtées est inférieur au prix de vente des immeubles hypothéqués.

De plus en plus, plusieurs personnes reviennent au temps de Séraphin et ont commencé à intégrer dans leur portefeuille le prêt hypothécaire tout simplement parce qu’il procure un excellent rendement, assure le paiement d’une rente mensuelle pendant une longue durée tout en vous permettant d’exercer un contrôle sur votre investissement. Le notaire de par sa formation est un spécialiste en matière immobilière et connaît les garanties pour protéger votre investissement.